Nos enfants doivent pouvoir se rendre à l’école en toute sérénité. Pourtant, la montée récente des agressions aux abords des collèges nantais – rackets, violences et intimidations – nous rappelle que la sécurité de nos jeunes est de plus en plus compromise.
Des témoignages de parents et d’enseignants révèlent une peur croissante, notamment près de l’Externat des Enfants Nantais, de Guist’hau ou encore du Loquidy. Des arrestations ont eu lieu et prouvent qu’il s’agissait d’un réseau organisé de jeunes, souvent mineurs, et ultraviolents. Leur arrestation n’exonère pas les pouvoirs publics d’anticiper et de protéger durablement nos jeunes.
La mairie, malgré des outils disponibles, tarde à proposer des solutions efficaces. Encore une fois, la Maire de Nantes laisse ses adjoints s’en charger et n’informe ni les parents ni la communauté éducative.
Je propose des mesures simples et immédiates pour enrayer ce phénomène :
- Mobiliser la brigade de l’espace public aux abords des écoles : Instaurons une présence humaine renforcée pendant les horaires critiques (entrée, sortie, trajets des élèves). Ces 42 agents aux missions encore mal définies (il s’agit des anciens ASVP) doivent également créer un lien avec les parents et les équipes éducatives pour détecter les signaux faibles.
- Installer des caméras de vidéoprotection : Priorisons le déploiement rapide de caméras dans les rues stratégiques, pour dissuader les actes malveillants et faciliter le travail des enquêteurs.
- Sensibiliser et responsabiliser : Organisons des ateliers de prévention pour les élèves et leurs familles sur les risques des comportements violents, mais aussi sur les solutions pour signaler les incidents en toute sécurité.
- Renforcer les partenariats avec la police : Développons une coordination accrue entre les services municipaux et les forces de l’ordre pour répondre rapidement et efficacement aux agressions.
Protéger nos enfants est une priorité absolue. Agissons pour que l’école redevienne un sanctuaire, pas un lieu d’angoisse.