L’arrestation du député Andy Kerbrat pour consommation de drogue achetée avec ses indemnités parlementaires est un scandale qui heurte profondément les Nantais. Plus qu’un simple fait divers, cet acte met en lumière l’hypocrisie de la vieille gauche nantaise dont les discours officiels de fermeté se fracassent sur leurs silences coupables quand il s’agit de dénoncer l’impardonnable.
Comment justifier un tel silence de la part de la maire de Nantes ? À peine quelques semaines après avoir fait voter en conseil municipal des mesures pour lutter contre le trafic de drogue, elle a encore été incapable de condamner clairement son allié politique du Nouveau Front Populaire. Devant mon insistance, elle a péniblement dit que « si les faits [étaient] avérés, il devra prendre ses responsabilités ».
Mais c’est avéré puisqu’il a lui-même reconnu les faits ! Autant l’acte d’achat, que l’addiction et l’origine des fonds (son indemnité de frais de mandat de député). Alors qu’attend la Maire de Nantes pour exiger sa démission ?
Son scandaleux silence affaiblit les efforts éducatifs menés dans nos quartiers pour dissuader les jeunes d’entrer dans ces réseaux. Il banalise la consommation de drogue.
Face à cela, je demande :
- Une condamnation publique et officielle : La maire doit exiger la démission d’Andy Kerbrat
- Une vraie politique de lutte contre la consommation de drogue : je le demande depuis 4 ans mais son adjointe à la santé me répond laconiquement que « ça ne sert à rien puisque la drogue sera toujours là » ! Je ne baisserai pas les bras sur ce sujet.
Les Nantais méritent des élus irréprochables et nos jeunes ont besoin d’exemplarité. La crédibilité de nos politiques publiques en dépend.