En ce jour où nous faisons mémoire des soldats morts pour défendre la France, j’ai une pensée et de la gratitude pour mon arrière grand-père Henri et son cousin Michel, deux Lillois que la guerre chassera de leur Nord natal. Ci-dessous, le monument aux morts d’Herlies (Nord).
Henri, officier de carrière, est blessé le 26/08/1914, repart au front 2 mois plus tard pour prendre le commandement du 13e R.I., très gravement intoxiqué par les gaz le 16/02/1917, repart à la tête du 321e R.I. (cité trois fois sous ses ordres). Il mourra avec un quart de poumon en 1920.
Michel, son cousin, fut cité 5 fois dont : « Officier d’élite, d’un entrain merveilleux, d’une bravoure souriante et d’une énergie communicative. Le 6 septembre 1918 a enlevé sa compagnie à l’assaut d’une redoutable position allemande, sous le feu violent de mitrailleuses. A été mortellement blessé en arrivant sur les réseaux ennemis. N’a cessé au cours de la campagne de témoigner de vertus militaires des plus élevées et des plus pures ». Il meurt à 24 ans, deux mois avant l’armistice.
« Ils sont morts pour que nous restions Français » – à méditer !